Sache, jeune homme, que la séparation Lyon 2/ Lyon 3 n'a jamais été faite pour des diplomes ou filières. C'était la séparation entre les profs de droite et de gauche. Résultat: on retrouve quasi toutes les filières en doublon sur les premières années.
Quand j'ai fait histoire, je pouvais aller à Lyon 3. Par contre, c'était au risque de me bouffer du révisionnisme, des discours pro-colonie... Un lieu d'étude plus classe, mais un discours qui à certains moments (je nuance mon propos pour ne pas généraliser) m'aurait dérangé, voire choqué.
Que cette séparation historique se dilue c'est un fait, mais pas pour tout le monde (je me rappelle de diff' avec le SCALP où on a bien failli se faire exploser par des nazillons, très nombreux- plus que l'on pensait même- à la Manu).
Il est vrai que quand tu veux faire Italien ou philo, tu dois aller à Lyon 3, et inversement pour la socio et la psycho, mais je ne peux faire abstraction de ce fait politique dans les deux facs. Je me souviens juste du récent mouvement anti-CPE.... Ca me suffit pour en tirer quelques conclusions sur le comportement des administratifs de "Jean Moulin" (putain ça fait mal de savoir que la fac de Vialle s'appelle Jean Moulin alors que lui reprend des discours de Saint Loup).
Par contre les cons de droite qui viennent faire du droit à Lyon 2, alors qu'ils peuvent aller à Lyon 3 (qui entre parenthèses est bien plus cotée que lyon 2 pour cette filière), je me demande ce qu'ils foutent ici.
Parce qu'entre parenthèses, quand on a fait un cours commun des deux facs, c'était par l'institut d'études indo-européennes, cours donnés par des profs de Lyon 3 (dont Vialle, surprenant), l'institut a été interdit pour discours racistes... Une copine est allée à un de ces cours et ça lui a donné envie de vomir. Alors oui, on choisit son diplôme, mais aussi son lieu d'étude. Parce que si une fac n'est pas un lieu politique, je m'appelle Marcel Bélivaux.