On a reçu ça...

APPEL À LA COORDINATION DES LUTTES SUR LES CAMPUS DE LYON 2

Suite à la mobilisation de ces derniers mois, des étudiants présents dans le mouvement ont manifesté leur envie de continuer à lutter, à informer, à faire de la fac un lieu de réflexion et non plus un lieu anonyme où l’on vient consommer des cours, un café, puis prendre la poudre d’escampette aussi vite que l’on est arrivé. L’idée de monter un collectif est très vite apparue, avec toutes les espérances mais aussi toutes les contradictions que cela implique. Un collectif de court terme, sur des points précis comme lutter contre la Loi dite pour « l’Egalité des Chances » et contre le CNE? Une organisation de long terme avec des revendications larges ? Un collectif étudiant ? Unitaire ? Tant de questions qui ont abouti au même constat : de multiples collectifs, organisations existent déjà. Or la création d’un nouveau groupe aurait plus tendu vers une atomisation de la lutte et de la contestation que vers une réelle efficacité collective de celle-ci. Partant de ce constat, il nous est apparu primordial de faire un lien entre tous ces organes constitués.
Un centre de convergence des luttes essaie de se mettre en place au niveau de toute l’agglomération lyonnaise, dans l’objectif de rassembler et de coordonner les actions. Il serait donc intéressant de mener la même démarche sur les campus de l’université Lyon 2, dans l’objectif de redonner une dynamique à tous les rassemblements existants d’une part, et d’autre part de faire de la fac un lieu vivant, de réflexion et de luttes quotidiennes. Dans une optique d’ouverture à tous, groupes d’« encartés » collectifs, associations et individus, (étudiants comme salariés de l’université), et de respect des formes d’information et de contestation politique et sociale, sur la base d’une organisation plus horizontale que verticale, permettant à tous de s’exprimer et assurant une rotation des tâches militantes et/ou organisationnelles, nous vous invitons à nous rejoindre.
Afin de ne pas se cantonner au simple travail militant « classique » de tractage et de campagnes ponctuelles d’information, il s’agira concrètement de faire vivre au quotidien un lieu sur chaque campus, d’y organiser des débats, projections, tables de presse/communication/information, expositions, actions… Il s’agira également de rendre le lieu ouvert et de montrer qu’un autre projet de société est non seulement « possible » mais qu’il existe aussi au quotidien, en proposant des repas, en lien avec la commission « bouffe » issue de la dernière mobilisation, des animations musicales, artistiques… Mais aussi d’informer les « visiteurs » de toutes les luttes à mener sur la fac et dans toute la ville, en France et dans le monde, de s’assurer que ces luttes ne se chevauchent pas, pour élargir leur portée, et d’en mettre d’autres en place. Cet objectif ne peut se faire que s’il réunit, au-delà des militants du collectif en lui-même, les organisations et les individus à l’initiative de ces luttes. Ce collectif n’aura donc pas de revendications restrictives permanentes et stables, puisqu’il se donne pour objectif de mettre en lien les diverses forces militantes existantes, pour faire un travail d’information, de « politisation » à son tour. Il aspire par ailleurs à donner un nouvel espace au sein de la fac, en marge des « corpos », associations à thème particulier, et par-delà les syndicats étudiants qui souffrent souvent d’une image qui les disqualifie d’entrée de jeu en matière d’information et de luttes politiques et sociales, aux yeux des étudiants.
Il est donc très important que ces lieux de coordination des luttes, de vie, d’information voient le jour avant la fin de l’année « universitaire», pour que, débarrassés des impératifs de fonctionnement de départ et déjà rôdé par quelques semaines de travail en commun, dès les journées d’inscription de 2006, les étudiants réinvestissent les luttes. Pour cela, nous vous invitons à nous rejoindre et à enrichir le projet de coordination des luttes lors d’une

réunion le 18 mai 2006, à 17h à l’amphi C de Bron



Sans commentaires.

Ben vui mais c'était hier la réunion...

Je sasi mais on s'en fout, c'est pour la beauté du texte.

Si je commence à comenter on va encore me traiter de sectos stalinien alors je ne dirais rien na!

Trop tard... Le fait que toi, floodeur devant l'éternel et stalinien devant le petit père, se taise, veut tout dire...

Chouette, un mouvement avec des gens méprisants, hautains, fermés tout en se reclamant ouvert d'esprit, qui jouent avec des engagements politiques qui ne collent pas à leur personnage.

Les grèves en plus d'avoir travaillé mes idées politiques et les formes de mon engagement, m'ont aussi amené un certain dégoût pour les sectaires de la politique. Et je ne parle pas des trotskystes là...

(désolé de ce mouvement d'humeur qui n'apporte rien)

Génial, encore un type apolitique!

Non non, pas du tout un type apolitique, mais un type qui n'aime pas les gens qui n'appliquent pas à leur comportement les idées d'ouverture qu'il préconisent. C'est un peu de l'engagement que de dire ça.
Je pense en particulier à des gens qu'on a beaucoup vu sur les quais pendant la grève et qui sont très méprisants dès que tu leur adresses la parole pour parler d'autre chose que ce qui se passe dans leur tête, comme considérer que faire la fête à la fin des partiels avec les gens de la fac ne correspond pas avec leurs idées. C'est ce que j'appelle le sectarisme politique, c'est-à-dire des gens qui ne pensent le monde dans lequel ils vivent qu'en en incorporant les éléments dans leur analyse pré-établie de la société.

Donc d'une certaine façon je milite pour que les gens autour de moi sans dans une posture de compréhension du monde et pas non de justification perpetuelle de leurs idées ce qui évitera peut-être qu'ils se comportent comme des cons). Peut-être que ça n'a pas de sens pour beaucoup, mais moi c'est un truc qui m'a marqué pendant lesgrèves et que j'imagine encore plus prononcé maintenant que les mecs sont dans le mouvement depuis de nombreuses semaines, et peu nombreux en plus de ça.

On appelle ces gens des dogmatiques. Moi, je les appelle les sales cons, c'est plus facile à retenir. Mais, pour la contradiction, on peut avoir une réflexion globale sur le monde dans lequel on vit et se taper les soirées étudiantes ou parler de foot. C'est comme ça que je vois la politique.

Le dogmatisme c'est aussi prendre le cas de quelques personnes et considérer que ce sont elles qui sont représentatives d'un mouvement. Je ne me sens pas du tout concerné par ce que dis Mr Gazette et pourtant il me semble percevoir qu'il visait une organisation que je connais bien.

Oui c'est vrai que c'est moche de ne voir ce mouvement qu'à travers les personnes qui m'ont déplus et de faire cette catégorisation en mec qui n'aime rien... Par contre je visais pas une organisation en particulier, ah moins que ceux auquels je pense font tous parties d'une même organisation et que je ne le sache pas.

(en fait je pense à Mathieu, ce type est vraiment un gros con, il se dit rédac chef d'un pseudo journal.... )

Qui? Quel journal?

M. Gazette parle, me semble-t-il, d'une analyse pré-établie de la société.
Explique moi comment tu établis une discussion avec quelqu'un sans analyse pré-établie.
Chaque fois qu'on rencontre une nouvelle personne, il faut remettre les compteurs à zéro????

Chloé on dirait que t'as pas entendu parler les Tro..... et la F...

Ces gens sont bouchés; on parle de politique, pas de relations humaines.

excuse, mais c'est pas les humains qui font de la politique???

Je te dit pas ça; je te dit que "analyse pré-établie" en politique c'est la cata, et que là c'est le sujet.
"analyse pré-établie" pour des relations personnelles, on appelle ça "à priori", c'est plus simple et moins peigne-cul.

Je comprends ce que tu veux dire. Stop.
Espère que tu comprends aussi mon pt de vue, qui certes est humain et pas politique. Stop.
Pense que j'aurais dû fermer ma gueule. Stop.
Je me casse à la campagne (et pas en campagne) puisque c'est comme ça.

Pour répondre à Steph, je pense aussi qu'on peut avoir une analyse globale du monde et faire des trucs sans les y associer. L'idée n'est pas de considérer que certains sujets pas important ne méritent pas d'être discuté et peuvent passer outre ses idées politiques, mais bien de dire qu'il ne faut pas adapter nos expériences à nos idées, et non adpater nos idées à nos expériences, et donc qu'il faut toujours être dans une posture d'expérimentation...faire plein de trucs, parler avec plein de gens, essayer de les comprendre quand on est pas du tout d'accord avec eux. Pas toujours d'être en position de défense de ses arguments.
Mais vu vos rapports avec les trotskystes, vous ètes surement d'accord avec ça et mon intervention est inutile...

(et je l'attend toujours ce satané mathieu, ce sale .....)

Corcuff...

démasqué!!!!!

Ecoute, petit. Moi j'te prend quand tu veux. Moi chuis un fou, moi. Chu dangereux, quoi, oué. Alez vazy, vien, viien!!