DEAF TEST pour rats de bibliothèques

ah oué ... bon j'aurais pas retrouvé lol michi cat :-D

Je te laisse relancer toutefois, la réponse 'lolita' était inclue dans l'extrait, le nom de l'auteur par contre ca vient directement de toi, donc tout le mérite te revient :-)

Merci beaucoup....


Il passa son bras autour des épaules de Danny qui remontait son poisson avec précaution. Wendy s'assit de l'autre côté e son fils et ils restèrent là, assis tout les trois au bout de la jetée, dans le soleil déclinant.

The Shining !!! de Stephen King

A toi!

"Elle fit semblant de chercher autour d'elle, se tourna vers le coffre-fort de Madras, hésita une seconde...
- Vite, par ici...
Elle courut vers le coffre, tourna la clef dans la serrure et tira la lourde porte bordée de cuivre... Elle regarda à l'intérieur, poussa un soupir de soulagement: il y avait juste assez de place, juste assez...
- Cache-toi là, vite ! Je vais les éloigner... Mais dépêche-toi donc, voyons !
Il obéit sans se presser, sans doute par souci du style, tenant toujours la rose dans une main et le pistolet dans l'autre. Elle saisit la sacoche avec les bijoux et la jeta à ses pieds. Il la regardait avec admiration.
- Il fallait y penser, dit-il. Décidément, nous ferons encore de grandes choses ensemble...
Elle lui sourit tendrement: le tendre et un peu cruel sourire de ... . Car elle avait trouvé son sourire, à présent, et il ne lui restait plus qu'à le rendre célèbre. Elle lui fit un petit signe de la main, referma doucement la porte et tourna trois fois la clef dans la serrure."

Un de mes romans préférés. Passage célèbre (fait la 4ème de couv du folio) et capital, mais le roman n'est pas très connu, j'espère que quelqu'un trouvera.

Bon un indice gros comme une maison: l'auteur a eu deux fois le goncourt.

C'était "Lady L.", de Romain Gary, un roman splendide, l'histoire d'une fille des rues qui, modelée par l'anarchiste Armand Denis, devient une dame de la haute société qu'elle infiltre pour l'amour d' Armand, mais tout ne se passe pas comme prévu... A lire, je vous le prête si vous voulez !

Relance qui veut, j'ai pas de bouquin sous la main.

Citation :

En voyant ces spectacles, j'ai voulu rire comme les autres ; mais, cela, étrange imitation, était impossible. J'ai pris un canif dont la lame avait un tranchant acéré, et me suis tranché les chairs aux endroits où se réunissent les lèvres. Un instant je crus mon but atteint. Je regardai dans un miroir cette bouche meurtrie par ma propre volonté! C'était une erreur! Le sang qui coulait avec abondance des deux blessures empêchait d'aileurs de distinguer si c'était là vraiment le rire des autres. Mais, après quelques instants de comparaison, je vis bien que mon rire ne ressemblait pas à celui des humains, c'est-à-dire que je ne riais pas.

Le Comte de Lautréamont ou Isidore Ducasse, comme vous voudrez. Je vous reconnais bien là, Monsieur Sergeïovitch.

"Qu'est-ce qui est bon? - Tout ce qui élève en l'homme le sentiment de la puissance, la volonté de puissance, la puissance même.
Qu'est-ce qui est mauvais? - Tout ce qui provient de la faiblesse.
Qu'est-ce que le bonheur? - Le sentiment que la force croît, - qu'une résistance est surmontée.
Non pas la satisfaction, mais davantage de puissance; non pas la paix en elle-même, mais la guerre; non pas la vertu, mais l'étoffe (...)
Les faibles et les ratés doivent périr : premier principe de notre philanthropie. Et on doit même encore les y aider.
Qu'est-ce qui est plus nuisible qu'un vice quel qu'il soit? - La pitié en acte pour tous les ratés et les faibles - le christiannisme..."

Ca c'est Nietszche. L' Antechrist?

huiiii!!! Ya aussi la préface qui est plutôt marrante:

"Eh bien! Ceux-là sont mes lecteurs, mes vrais lecteurs, mes lecteurs prédestinés: qu'importe le reste? - Le reste n'est que l'humanité. - Il faut être supérieur à l'humanité par la force, par la hauteur d'âme, - par le mépris..."

Tu manges un Raider avec Wagner et tu relances...

"L'instruction religieuse de Gertrude m'a amené à relire l'Evangile avec un oeil neuf. Il m'apparaît de plus en plus que nombre des notions dont se compose notre foi chrétienne relèvent non des paroles du Christ mais des commentaires de saint Paul.
Ce fut proprement le sujet de la discussion que je viens d'avoir avec Jacques. De tempérament un peu sec, son coeur ne fournit pas à sa pensée un aliment suffisant; il devient traditionnaliste et dogmatique. Il me reproche de choisir dans la doctrine chrétienne "ce qui me plaît". Mais je ne choisis pas telle ou telle parole du Christ. Simplement entre le Christ et Saint Paul, je choisis le Christ."

Bon, y a prescription, je relance (et tant pis pour le vieux con)

Citation :

Tu nous emmerde avec l'amour ! Change tes yeux ! Ouvre ta fenêtre ! Offre toi une télé ! Lis le journal ! Apprends la statistique ! Entre en politique ! Travaille ! Et tu nous en reparlera de la belle amour.

C'était La symphonie Pastorale de Gide, patate.

Oui mais moi c'est pas la symphonie pastorale que j'ai mis. Donc réponds ou meurs chacal (fennec)

"Le Dieu qui voyait tout, même l'homme : ce Dieu, il lui fallut mourir!"

Nietzche?

stef, tu es OMNISCIENT. oui : Ainsi parlait Zarathoustra.

Dieu est mort!!!! Vive l'homme!!!

"La politesse est à l'Homme ce que la sauce béarnaise est au turbot pas frais: elle fait passer ça pour du veau. S'il n'y avait pas la politesse, l'Homme ne pourrait pas supporter l'Homme, même pour l'exploiter. Sans exploitation pas de civilisation. On peut donc dire que la politesse est le petit bout de bois qui cale le quatrième pied de la statue équestre de l'Humanité, celui qui est un peu court."

c'est le petit cavana :
"au moment où je l'ai connue, dans l'épanouissement de ses dix sept ans, brigitte bardot était vraiment immonde."

Ce serait pas ce gros con de Houellebeck (putain, même à écrire sont nom c'est lourd comme de lire ses bouquins).

C'est extrait de l'extension du domaine de la lutte, il parle d'une fille de sa classe en terminale je crois qui est homonyme avec l'autre :p.
J'ai plutot bien aimé ses bouquins à houellebeck (plateforme, particule élémentaires) :-)

J'ai vraiment pas d'idée. Je pensais à Alain Soral ou à Dantec, mais je préfère avoir des idées vaseuses ailleurs. Bref, qui veut relance.

Citation :

Sur le milieu du chemin de la vie
Je me trouvais dans une forêt sombre :
Le droit chemin se perdait, égaré.

Ah ! Qu'il est dur de dire qu'elle était
Cette forêt sauvage, âpre et infranchissable,
Dont le seul souvenir réveille la terreur !

Je ne puis dire au vrai, comment j'y suis entré,
Tant j'étais plein de sommeil au moment
Que je quittais la véridique voie.

Mais, quand je fus au pied d'une montagne,
Où se fermait cette obscure vallée
Qui d'épouvantement m'avait percé le coeur,

En l'air je regardais, et je vis ses épaules
Déjà vêtues des rayons de cet astre
Qui mène droit chacun par tout sentier.

La peur alors se fit un peu plus calme,
Qui tant avait régné au plus creux de mon coeur,
Cette nuit là, passée en grand pitié.