Révolution et toutes ces sortes de choses

Voilà déjà une semaine et demi que Lyon 2 est bloqué pour cause de protestation contre la loi Pécresse. Et voilà un mois que je traine ma mauvaise humeur dans les AG, les barrages, les manifs.
Je ne reviendrais pas ici sur le fond de la loi. Elle mérite à elle seule un sujet complet. Disons seulement que je suis d'accord avec le mot d'ordre d'abrogation. Je voudrais surtout lancer ici une réflexion sur les modes d'action, de lutte, d'insurrection, de guerre civile etc...

Ce mouvement ressemble énormément au CPE dans son organisation et ses modes d'action. Blocage de fac, commissions, AGs interminables. Il ne manque que Marlène et les diffs à RVI à 5h du mat.
Mais l'ambiance y est radicalement différente. Là où pendant le CPE il y avait de l'enthousiasme à affronter le gouvernement, je ne vois cette fois que de la résignation au combat. Probablement qu'ils ne sont pas nombreux ceux qui croient vraiment à la possibilité de la victoire.
Un exemple de cet état d'esprit : le sondage affiché sur l'amphi D "Quand pensez-vous que les CRS viendront nous virer?"

Puisqu'il est question de la maréchaussée, une question me travaille. Quel est le sens d'une occupation que nous sommes incapables de tenir par notre propre volonté? Je m'explique.
Le président de l'université, pas plus que le gouvernement n'est notre allié. Son but est que les choses reviennent le plus vite possible à la normale (sans préjuger de son avis personnel sur la loi) Il est donc normal de son point de vue d'envoyer lesq CRS nous déloger des quais.
A Bron, l'occupation ne tient que grâce à un accord passé avec Alexis Chvetzoff. Nous restons dans le bâtiment K, ils ferment les autres et tout le monde est content. Nous occupons et ils ont circonscrit le mouvement.
Mais n'importe quel élément nouveau peut changer la donne. Par exemple un vote électronique défavorable au blocage. Et là ils peuvent nous déloger comme bon leur semble.
Nous ne sommes ni assez nombreux, ni assez organisés pour résister. C'est donc la police et non pas les grévistes qui sont maîtres du mouvement. Dans ces conditions, cette occupation n'a qu'un sens politique très limité.

Arrivé à ce constat, je pense pouvoir dire que nos moyens d'action sont obsolètes et que faute d'en inventer de nouveaux, Sarkozy a gagné par forfait.

Je me rallie à l'argumentaire de Filsde. je n'en rajoute pas plus sinon une chose; une hypothèse sur la raison des problèmes qu'il évoque.
Pourquoi ce n'est plus drôle? Parce que nous et ceux qui nous ressemblaient n'y sommes pas. En gros, on est pas là pour mettre le bronx dans les AG et se moquer des stals. Oui, camarades, les Samy et autres Simon de LO ont gagné sur ce coup là... Ils squattent royalement et passent pour de vrais révolutionnaires.

On aurait du les briser à l'époque. Maintenant, c'est trop tard.

Je pense qu'une petite autocritique fenêtre ne nous ferait pas de mal (moralement parlant). Si les adeptes de la vulgate marxiste léniniste ont la haute main sur ce mouvement, c'est parce que nous leur laissons le champ libre.

Actuellement, nous ne sommes rien d'autre que des vieux cons occupés à gloser sur le bon vieux temps. D'aucuns diraient des soixante-huitards attardés. Pour des gens qui n'ont pas fait 68 c'est inquiétant.

Il ne faut pas biser les stals. Il faut être plus intelligents qu'eux, mieux organisés. Et surtout visibles. Et avoir quelque chose à proposer. Et manifestement nous n'en sommes pas encore capables. Ou alors on se désintéresse complètement de la question étudiante. Mais il faut arrêter d'avoir le cul entre deux chaises.

Mmmh... Déjà hier soir je connaissais pas la réponse. J'y réfléchis.

Tu le crois si tu veux, mais 14 heures plus tard, j'en sais toujours rien!

Briser les pisse-froid??? Non, quand on en élimine un, son successeur arrive... Je ne pense pas que nous ayons fait des erreurs. Sur le mouvement, on peut même se vanter d'avoir plutôt bien fait les choses, même si tout n'était pas parfait. L'erreur serait de croire que ce mouvement puisse ressembler au mouvement contre le CPE.
Je ne dirais pas qu'en substance il faut se désintéresser du mouvement actuel, mais il faut se rappeler que pour certains d'entre nous, on ne peut pas influer de telle ou telle manière. On doit laisser aux étudiants le soin de se tromper. Peut-être que notre erreur, et là je m'inscrit dans cette faute, a été de ne pas avoir pensé à "former" les suivants. Mais, même ça, je ne pense pas que cela soit une cause de la situation. La rupture se fait, mais pas dans le même sens que le gouvernement. La rupture se fait au niveau d'une scission de la société. C'est ça qui fait la part belle aux extrêmistes à la con, que ce soit de droite ou de gauche. Ce mouvement général, nous ne pouvons pas dire que nous nous y inscrivons, on essaie juste de le comprendre et de ne pas tomber dans ce panneau. La période est celle de la résistance intelligente en attendant de pouvoir mieux exploiter la place publique. Mon seul optimisme, c'est qu'il y a des liens entre certains qui existent et qu'ils sont forts, qu'il y a des solidarités et des échanges qui se sont créés avec le CPE, et que ces liens sont une base solide pour un travail de fond. Et ça, il ne faudra pas le galvauder et donc continuer dans le même chemin. Celui de réfléchir à ce qui nous entoure et d'agir avec enthousiasme pour défendre ce en quoi l'on croit (pas dans un sens religieux...). On a été capable de le faire avec esprit, continuons.

Les facs de socio, antropho et psycho ont menacée de se foutre en grève en cas "d'intervention de la force publique" sur un des deux campus. La fac de droit science po s'est également prononcée contre l'intervention des flics... Et le vote électronique!

Quelle bande de gauchistes, s'pas?

m'sieur Montès a écrit:

Cher(e)s étudiant(e)s,

Les doyens et directeurs soussignés entendent exprimer leur inquiétude profonde sur l'avenir de l'institution.
Le blocage actuel est inacceptable. Il est d'une part anti-démocratique, dans son principe et ses effets, et nulle rhétorique dévoyée ne pourra le nier. La consultation électronique du 20 novembre, si elle est loin d'être idéale, a tout de même confirmé les résultats du sondage précédemment organisé : la majorité des étudiants veut faire ce pour quoi elle s'est inscrite à l'université et ce pour quoi ses personnels sont payés, suivre/donner des cours.
Les revendications des bloqueurs amalgament ensuite des éléments internes et externes au monde universitaire. Or, la mission de l'université n'est pas de rechercher l'affrontement avec le gouvernement.
Les méthodes employées, de plus en plus radicales, ne sont pas non plus acceptables. Le refus ce matin à Bron - et ce pour la première fois - de laisser dans certains bâtiments facultaires le personnel administratif accéder à ses bureaux, est grave. Cautionner un tel comportement serait faire preuve d'un mépris appuyé envers des personnes dont le travail ne se conçoit qu'au service des étudiants et qui se retrouvent toujours en première ligne dans de telles situations.
Le blocage est aussi inacceptable car il met en péril l'année universitaire. Les pertes d'heures de cours sont telles qu'il nous semble très difficile aujourd'hui et impossible bientôt d'envisager leur rattrapage. Cela signifie que la qualité des diplômes délivrés sera amoindrie et que l'image de Lyon 2 sera durablement ternie aux yeux de ses partenaires.
Le blocage, imposé par une minorité, ne gêne finalement personne, à part les étudiants et le personnel universitaire, c'est-à-dire vous et nous. D'autres moyens sont possibles et doivent être explorés.
Nous sommes en effet pleinement conscients des grandes difficultés que subissent les universités, particulièrement celles de lettres et de sciences humaines. Nous pouvons être opposés à la loi Pécresse et demander les moyens réels de faire fonctionner l'université sans en empêcher le fonctionnement d'une façon qui nous paraît suicidaire.
Nous appelons donc avec force à une reprise des cours dans une université ouverte et dans les conditions normales de la vie universitaire.

Nathalie Fournier (doyenne de la faculté LESLA), Josiane Paccaud-Huguet (doyenne de la faculté des langues), Christian Montès (doyen de la faculté GHHAT), Olivier Négrin (doyen de la faculté de droit et science politique), Stéphane Olivesi (directeur de l’ICOM), André Tiran (doyen de la faculté de sciences économiques et de gestion).

Notez l'abscence de Socio-anthropo et psycho...

vu sur libé.

Citation :

Lyon 2, le bide électronique

UNIVERSITÉS - Mercredi, les 25624 étudiants inscrits à Lyon 2 étaient invités par la présidence de l'Université à se prononcer via internet pour ou contre la poursuite de la grève. Une première dans cette université. L'arme aurait pu s'avérer fatale pour le mouvement de contestation si une majorité d'inscrits s'étaient prononcés pour la reprise des cours. Ce n'est pas le cas. Au final, 8998 ont daigné donner leur avis par clic. Parmi ceux-ci, 5295 se sont prononcés pour la fin de la grève. Soit 59% des votants. "Une majorité des étudiants s'est prononcé pour la reprise des cours", a conclu la présidence de l'Université. Bien faible majorité en fait puisqu'elle ne réprésente que 20% des étudiants de Lyon 2. Un bide électronique…

A l'issue de ce scrutin électronique, la majorité silencieuse, celle qui ne vient pas aux AG, reste en effet une majorité silencieuse. Au final, on ne saura pas si le flot d'abstentionnistes sont des étudiants opposés au système de vote électronique ou simplement… indifférents à la question posée.

(...)

ah on se marre

j'adore!

et apparemment, le CNIL (Centre Nucléaire d'Invasion Lymphatique) ne considère pas ce vote comme legitime...

concernant le dernier message de k:
c'est parce que tu es affilié au GHHAT, moi j'ai reçu le message de JB martin, doyen d'anthropo, qui disait, "restez chez vous, il pleut" (bon, je deforme, mais en substance, c'est ça...)

Fanch a écrit:

et apparemment, le CNIL (Centre Nucléaire d'Invasion Lymphatique) ne considère pas ce vote comme legitime...

Peut-être parce qu'ils n'ont pas été saisis ?

D'ailleurs le conseil de sécurité de l'ONU, le Parlement Vénézuelien et l'Amicale des boulistes de Beaumont-de-Lomagne n'ont pas été saisis non plus. T'as leurs réactions ?

mon petit robbie, tu remarquera le "apparemment" au début de ma phrase, et tu cherchera dans le petit robert ce que cela signifie!

j'évoque ici une rumeur selon laquelle, justement, ils auraient été saisis... (j'aime pas ce mot, ce me donne envie de steak, on va dire consultés!)

bon, on va pas s'étaller sur le sujet, puique de toutes façons, tout le monde à l'air de s'en foutre, de ce sondage!

Bon si on revenait au sujet après ce troll?

Steph, je te relisais, et un nom me venait à l'esprit.


Voilà, ça c'est fait.

Filsde, pour en revenir à ce que tu disais au tout début, je ne pense pas que le problème soit "le moyen d'action". Le moyen est dicté par l'idée qui est derrière. Or, tu le disais très justement; c'est quoi, nos idées? On a pas de parti, par de grand penseur, pas de raison (socialement parlant) d'être tous ensembles? Franchement, si je suivais la logique de ma classe sociale, j'aurais pris ma carte aux Jeunes Pops. C'est ce que me disais toujours ma maman: "on aurait mieux fait d'être cons et de droite, tout aurait été plus simple".
Qu'est-ce qui nous lie politiquement? Pas seulement la haine de la Droite, vu qu'on méprise aussi la Gauche et le Centre. Pas le marxisme; OK pour l'analyse sociale et politique, mais pas d'accord pour en faire une religion. Pas le socialisme, vu que j'en connais quek-z-uns qui sont allergiques au mot Etat. Pas une femme ou un homme en particulier, pas un Dieu…

Oh et puis merde je sais plus ça fait une heure que je planche sur la question. Chier. J’ai rien à faire dans les trente ans qui viennent, j'ai le temps d'y réfléchir. Je vais dans la partie jeux du forum.

C'est la bière qui nous relie, c'est le Picon qu'on y délie.

Hop, pensée du jour.

communiqué de la présidence a écrit:

Mercredi 28 novembre vers 18h45, un groupe de personnes a pénétré dans le supermarché Leader Price de Bron proche de la station de tramway Rebufer. Après avoir rempli au moins cinq caddies d’aliments et de boissons, ces personnes, aidées d’un second groupe venu les assister, ont passé les caisses en force. Le gérant et un gardien ont été molestés en tentant de s’interposer. Ces individus, au nombre d’une cinquantaine, se sont ensuite réfugiés dans le bâtiment K du Campus Porte des Alpes de l’Université Lumière Lyon 2.

L’Université est un lieu d’enseignement, de recherche et de débat, et non un lieu de recel de biens volés. Il est déplorable de constater des comportements relevant de délits de droit commun contraires à l’honneur de l’Université. C’est la raison pour laquelle la présidence de l’Université a requis l’intervention des forces de l’ordre.

Cette intervention s’est déroulée dans le calme. Des personnes ont été interpellées dans le cadre de l’enquête sur le vol. La police poursuit ses investigations.

La présidence

No comment...

Et merde, non, en fait.

Comment.

Que tout le monde aille se faire foutre. Toute cette histoire commence à me gonfler. Bloqueurs, anti-bloqueurs, studieux, glandus et punks à chiens, tout ces cons commencent à me péter les burnes d'une façon monstrueuse.

Ne comptez plus sur moi pour défendre quelconque groupe. je défoncerais tout le monde sans distinction et sans prendre de gants.

Franchement... Merde. J'en ai marre. Marre de voir les efforts de compréhension que je déploie pour ne pas me replier sur moi-même être réduits à néants par une bande de crétins déstructurés. CHIEEEEER!!

J'ai tout fait pour être compréhensible, avec tout le monde.

Que les étudiants aillent se faire foutre. l'avenir est loin d'eux. Loin de ces glands de gauchistes, loin de ces connards d'antibloqueurs, loin.

Je ne sais pas où est l'avenir. Pour l'instant, je le voie à Ottawa. Et c'est que là qu'il vaut la peine, pour l'instant.



Je vous laisse.

je vais pleurer.

De rage.

C'est vraiment n'importe quoi...

Captain K a écrit:

J'ai tout fait pour être compréhensible, avec tout le monde.

Ce n'est pas particulièrement réussi vu que je n'ai à peu près rien compris .

La bave du crapaud... Tu connais la suite, Dooft.



Rebellyon appelle cette action une opération "supermarché gratuit" et Lyon cap une d'action "d'autoréduction". J'aurais préféré "réquisition arbitraire pour le bien du peuple" ou encore "impôt révolutionnaire", ça a quand même plus la classe et c'est plus réaliste.

Ça me rappelle le LMD et les mecs qui balançaient des sandwichs de la Cafet'U dans la foule.

"Solidarité avec le sandwich pouleeet ou alors ça va péteeeer!"

Bravo. Le mouvement est définitivement foutu. Toute la bonne volonté du monde et toute motion de désolidarisation n'aura plus aucun effet. C'est toute l'AG qui s'est fait mettre. Autant le coup de 2003 était circonscrit à l'enceinte du campus, autant ce coup ci, toute la France va être au courant. je retire ce que j'ai pu dire: Lyon 2 n'est pas une fac de droite, heureusement, il reste les totos.

Bonjour à tous ! Je suis nouvelle sur ce forum, que j'ai découvert après un échange un petit peu houleux sur un forum avec Captain K. Rapidement, moi c'est Eglantine, étudiante à Lyon 2 et toute nouvelle dans la région.

J'aime bien jouer un peu dans la provoc', des fois, et comme je trouve que Rebellyon a une tendance un peu paranoïaque à voir des complots partout, je me permets pour ma première intervention sur ce forum de les taquiner un peu !

Ce genre d'intervention (je vais pas m'éterniser sur la récapitulation de ce qui s'est passé, mais en gros aller faire des courses de façon toute personnelle) est teeeeeeeeeeellement stupide que je me dis que c'est peut être une manipulation du gouvernement ? vous croyez pas ?

Allez je m'explique : franchement les étudiants, aussi extrêmistes et révoltés qu'ils soient, ne sont pas assez bêtes pour faire ce genre d'infractions, discréditer le mouvement des étudiants en même temps, et foutre tout le monde dans la mouïse du même coup (ah ben ça, s'ils détestent vraiment Journès, c'est finement joué, il doit pas trop se marrer, en ce moment). Alors moi je me dis tout simplement que c'est le gouvernement de Sarkozy qui tire les ficelles depuis le début, qu'il a recruté une bonne partie des bloqueurs et tout ceux qui sont allés faire du shopping hier soir, rien que pour en mettre plein la tronche des étudiants !! Malin, hein ?

Z'en pensez quoi ? Allez, sans dec, c'est l'explication la plus plausible, nan ??

églantine a écrit:

franchement les étudiants, aussi extrêmistes et révoltés qu'ils soient, ne sont pas assez bêtes pour faire ce genre d'infractions

Si

Et donc bienvenue officiellement, églantine.

J'ai vu un post d'une fille qui disait être très déçue, qu'elle aimait bien rebellyon, qu'elle soutenait les actions des étudiants mobilisés, qu'elle non plus ne supportait pas la violence policière, mais que le vol dans un supermarché était ridicule et tout à fait décrédibilisateur pour l'ensemble du mouvement.

Ils l'ont traitée de meuf de droite.

En fait, j'ai l'impression que les contributeurs étudiants sont les pires. J'ai trouvé beaucoup d'articles intéressants sur Rebellyon, mais à chaque mobilisation étudiante, ça se transforme en Pravda du mouvement. Comme les mecs sont dedans, et qu'ils utilisent le site heure par heure pour expliquer ce qu'il se passe, ils n'ont aucun recul sur ce qui se passe...

Le seul truc intéressant, c'est pour l'estimation des comptages en manif. Quand Rebellyon dit 1000, comptez la moitié.

En fait, je ne lis plus Rebellyon depuis longtemps, je préfère le Figaro.fr.

mais moi je lis toujours rebellyon mais c'est parce que ça me fait rigoler (oui enfin jusqu'à cette histoire de supermarché)
Maintenant, quand je lis ça sur le site :Pour rappel, la réquisition en supermarché est une pratique courante de nombreux mouvements, pendant celui des chômeur/euses notamment. C’est seulement l’occasion de réprimer le mouvement pour la présidence et ses sbires en costumes.
et ben....je trouve ça quand même un peu rigolo

C'est ce coté romantique à cheveux gras qui te plaît? Je lis Rebellyon, parce que des fois je trouve des trucs intéressants, comme ailleurs. Juste, faut bien chercher.
Par contre, le coup du vol, c'est minable mais plus rien ne m'étonne maintenant.

Il ya un mec qui dit un truc intéressant. Il parle des mouvements basés sur ce mode d'action. Et surtout, il pose le problème de son utilisation dans ce cadre universitaire. En gros, il dit que, oui, pourquoi pas, mais tout le monde n'est pas éveillé à la lutte politique contre l'économie de marché de cette manière là, et que ça va foutre en l'air tout le mouvement...
Il se demande ensuite si, par hasard, ceux qui ont fait cette action ne sont finalement pas des gens grisés par la situation du blocage, se lançant dans des actions téméraires qu'ils ne feraient pas en temps normal...

Ouf.

Attention les yeux, vote à bulletin secret lundi 3 décembre organisé par l'université en personne ! Qui prend les paris sur la prochaine action commando organisée par rebellyon ?